La Cause des Filets


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Edition : François Morel

Comment devient-on un homme ou une femmme?
AMBIGUÏTES SEXUELLES, par Geneviève Morel

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03.12.2000

LE 5ème POISSON 

Katherine CHARPENTREAU-DESPAX

 

Préambule

            Pendant plusieurs années je n’ai pas pu accepter de parler de ceux dont la dignité de sujet vaut ce respect que jamais ils ne soient parlés comme des cas. Les catégories médicales mais aussi la mise à distance  et l’instrumentalisation techno-scientifique, l’arrogance universitaire, me font horreur. « Il me faut 15 schizophrènes pour lundi matin » annonça une chercheuse ès DSM IV dans le service d’hôpital où travaille une amie et où j’ai travaillé. Mais de quoi, de qui et comment parle-t-on en ces nomenclatures où épingler, étiqueter, enfermer, sadiser l’autre pour une bonne cause sinon pour son bien (cf. page 25, commentaire sur la ‘schadenfreude’, in Séminaire 1977-78 de Lucien Israël sur la pulsion de mort, p.25).

            Et j’ai changé. Par expérience de ce que les ravages sont plus le fait du non-dit que du dit. Ensuite parce qu’il ne s’agit plus de dits mais de dire. Enfin parce que soutenir ce dire quand je prends la parole, c’est restituer quelque chose d’une écoute qui ne m’appartient pas dans l’exclusivité et qui m’a menée aux réflexions que je désire vous confier, la question  ayant été pour moi de chercher comment parler de clinique sans la dénaturer.

            Donc il ne s’agit pas de patients ni d’analysants, ni même d’enfants et d’accueillants en général puisque, comme me dit un enfant, « Ils ont tous des noms ces gens-là. » Nous l’appellerons Jean.

         Cela faisait dix jours que le cahier de liaison portait la question intriguée : « Qui a apporté le 5ème poisson ? ». D’autres messages s’accumulèrent concernant les devis des travaux, les financements, les réunions, les actes de candidature : nous avions tourné la page.

            Jean arriva vers 16 heures à la Maison Verte* accompagné de ses deux grand-parents et d’un sac en plastique finalement recueilli par sa grand-mère. Jean puis ses grand-parents m’annoncèrent en choeur qu’ils avaient apporté de quoi nourrir les poissons. Un peu affolée, je pensai à la dame du premier étage qui couvrait portes et volets de messages à la craie blanche : « Pensez à éteindre la lumière », « Fermez la porte », « Pas de mégots dans le jardin » et surtout « Ne rien donner aux poissons ». Se méprenant sur ma réticence, le grand-père me rassura : « C’est de la vraie nourriture pour poissons, achetée exprès chez le marchand, c’est pas du pain ou quelque chose comme ça. »

            Je crois bien que Jean ne donna rien à manger aux poissons mais bien plutôt les observa et me parla. Il m’annonça qu’il avait apporté un poisson de sa maison. C’était donc lui ! Il me demanda de venir le voir et me précéda vers le bassin. Il se pencha et le montra fièrement du doigt : « C’est lui, le petit. » Virevoltant vivement, un petit poisson rouge évoluait parmi quatre autres de plus grande taille dont un mastodonte nettement plus gros que tous les autres.

            C’était, adossé contre le mur du jardin, un bassin en pierre en deux compartiments aux allures de lavoir où coulait perpétuellement un filet d’eau tombant d’une sorte de gouttière au dessus du plus petit des deux bacs également surmonté d’un robinet fermé sur un tuyau coudé auquel était accroché un seau.

            Appuyé contre le rebord en pierre, Jean continuait de regarder son petit poisson évoluer parmi les autres poissons rouges. J’étais à côté de lui ; de l’autre côté son grand-père nous avait rejoints, se montrant attentif, disponible pour son petit-fils et bienveillant. Soudain inquiet, Jean se tourna vers moi : « Dis, le gros, il ne va pas manger le petit ? » Je lui dis que normalement non mais qu’il y avait des espèces de poissons qui mangeaient d’autres poissons. Est-ce qu’il en avait vu ?

            Mais Jean ne parlait pas des moeurs des poissons et il savait que je l’entendais. Continuant ses observations et suivant son idée, il me désigna du doigt un trou situé en bas de la cloison entre les deux bassins et se retourna, à nouveau inquiet : « Tu as vu le trou ? Est-ce que les poissons peuvent passer dans ce trou ? Est-ce qu’il est trop petit ? » Le petit poisson rouge se positionna au ras du fond du bassin, se présenta devant l’ouverture et se coucha vivement à plat sur le côté le temps de passer par le trou dans le petit bassin. Jean était silencieux et tout à ses réflexions.

            Puis m’attrapant par le bras il me demanda de venir avec lui voir le côté extérieur du petit bassin de gauche où était son poisson et se pencha anxieusement vers le bas du muret : « Il n’y a pas d’autre trou, hein, de ce côté-là ? » Rassuré de ses constatations il revint s’appuyer contre le bord au milieu du bassin, observant le plus petit poisson passer d’un bac dans l’autre et circulant au milieu des autres poissons.

            La conversation devenait difficilement supportable pour le grand-père qui écoutait son petit-fils me parler avec patience et toujours la même disponibilité bienveillante, mais ne comprenait pas que nous semblions Jean et moi savoir précisément de quoi il était question et que je fasse droit avec le plus grand sérieux à cette gravité philosophique inattendue. Au vrai il savait lui aussi inconsciemment de quoi nous parlions au fond puisqu’il essaya de détourner la conversation : « Tu lui dis à la dame tous les poissons que tu connais ? Il y a les mulets - les loups - les bars- et puis... ? » Son petit-fils répétait consciencieusement en écho chaque nom proposé mais ne continua pas la série.

            Revenant à sa réflexion, Jean me dit : « Tu as vu, il y a un robinet. » A nouveau inquiet, il me demanda à quoi servait le seau. Je lui dis que je ne savais pas mais que peut-être la dame qui habitait au premier et s’occupait du jardin y prenait de l’eau. Jean insista : « Est-ce que tu crois que le seau c’est pour enlever les poissons ? »

            Le grand-père intervint à nouveau : « Tu lui dis à la dame ce que tu en fais des poissons quand tu vas à la pêche avec moi ? Comment tu les pêches avec une canne ? » Se détournant du bassin, oui, Jean se souvenait des parties de pêche avec son grand-père.

            Puis il se remit à observer les poissons en silence. Je restai à côté de lui. Il me désigna trois tuiles dans l’eau appuyées par le haut contre l’arrière du bassin. « C’est des tuiles ? Maman m’a dit qu’elles étaient en trop pour le toit et qu’on les a prises sur le tas là-bas. Tu vois ? Tu as vu, il peut se cacher. » Le petit poisson nageait derrière les tuiles comme dans un tunnel.

            J’étais consciente d’avoir participé à un moment exceptionnel, un temps où s’élaborait à travers ces quelques paroles une théorisation de la sexualité, de la sexuation, des relations intra-familiales et de l’organisation du monde.

 

 

 

            Cet enfant de 3 ans a eu l’initiative de l’entretien du début à la fin. J’étais limitée par le fait de m’interdire de poser d’autres questions , en référence à une conception de l’accueil où, travaillant avec le dispositif mis en place, l’analyste écoute une parole , intervenant pour apporter des mots lorsque l’enfant dit cette parole avec son corps . Je ne sais donc rien du contexte ni de la situation familiale , par exemple lorsque la mère est évoquée. Telle est à mon idée une des implications de l’anonymat garanti dans ce lieu.

            Apporter le 5ème poisson m’évoque la problématique fréquente où apporter quelque chose de sa maison, laisser une trace (comme une petite fille collant une image de sorcière sur le miroir) ou vouloir au contraire emporter quelque chose de la maison verte ( ex. des pièces de puzzle rapportées prélevées sur plusieurs lieux différents) ; ou s’approprier le lieu (ex. mamans venant planter des fleurs ) ou s’y attarder (ex.revenir chercher quelque chose oublié après la fermeture).

            Mais apporter le 5ème poisson se situe aussi à un autre niveau par rapport au fonctionnement de cette maison verte où le bassin est un favori des enfants ; or l’usage du jardin est une tolérance et celui-ci ne fait pas partie de nos locaux : d’où l’angoisse de l’analyste qui gère en équipe les problèmes de voisinage. Ce tout petit poisson avait donc fait une entrée à la fois discrète et remarquée et l’acte en était inscrit dans le cahier de liaison sous forme d’une question restée sans réponse jusqu'à l’arrivée de Jean accompagné de ses grand-parents et arborant le sac en plastique contenant de quoi « nourrir ( mon/ton/son) poisson » selon qu’il fut décliné successivement par chacun des 3 protagonistes.

            C’est donc par un acte transgressif par rapport à la loi régulant le fonctionnement de cette maison verte où la castration interne au dispositif (i.e. pas de jouet apporté de chez soi / pas de jouet emporté chez soi comme dans une ludothèque ) est bordée par les injonctions surmoïques de la voisine, que Jean apporta le petit poisson frétillant chargé entre autres de le représenter.

            Chargé de le représenter, en particulier dans sa dimension sexuelle, mais je crois qu’il faut se garder d’établir une équivalence  psychologisante. Tout comme le cheval dans la phobie du petit Hans, ce poisson vient tel un signifiant à une certaine place où un signifiant manque. Tant par sa mobilité que par le fait que rien ne vient arrêter les associations de Jean , c’est le mouvement de ce transfert , cette (re)mise en circulation , qui permet à l’enfant un travail de symbolisation, d’effectuer  ces opérations de langage

là où était l’angoisse corrélée à la jouissance de l’Autre.

            Il ne s’est pas passé non plus quelque chose du côté de la signification mais, tant que j’ai pu supporter de ne pas (chercher à) comprendre, une communication et un échange. A l’instar du « cheval d’angoisse » pour le petit Hans (Lacan, Séminaire 1956-57 sur La relation d’objet, leçon du 8 mai 1957), le petit poisson est un signifiant « insignifiant » qui joue le rôle d’un pôle organisateur pour les éléments qui composent « son monde » (ici  la constellation familiale dont : la mère évoquée et les deux grand-parents présents), ce pôle « d’un signifiant qui servira de support à toute la série des transferts, c’est à dire au remaniement du signifié selon toutes les permutations possibles du signifiant.(...) Le signifiant sera à la fin différent de ce qu’il était au début . »(P.306). A l’inverse, « Jones cherche du côté du signifié, ce qui l’amène à trouver que tout est dans tout . »(P.306). Ce signifiant a ici « sa fonction la plus profonde - il joue un rôle de soc, dont la fonction est de refondre de façon nouvelle le réel. »(P.307).

            Tel est donc le travail de remaniement effectué en ces opérations signifiantes dans les associations  dont le champ ( P.318) est «  le texte de ce bain de langage dans lequel (Jean) est immergé ».

            Jean était venu nourrir « son » poisson mais, ayant laissé le sac en plastique à sa grand-mère, il ne l’a pas nourri . M’ayant conviée à ses côtés à venir le voir, il l’a observé et m’en a parlé. Il ne l’a pas non plus nommé autrement que de son nom générique (« poisson ») et même, simplement, en termes de places et de qualités, c’est à dire « le petit » par opposition au « gros ». Et malgré la bonne volonté manifestée à répéter en écho le nom des poissons qu’il connaissait, il ne continue pas la série amorcée par son grand-père, aucun de ces noms ne pouvant s’ajuster à combler la place où le signifiant manque, cette place où vient s’inscrire comme  - j le petit poisson transgressif hors du lieu de l’Autre. Ce petit poisson étant non pas acheté spécialement mais retiré de l’ensemble de ceux qu’il avait chez lui, de la même façon , comme le lui rappelle son grand-père, que ceux qu’il a péchés ont été retirés de la mer. Jean s’inquiète d’ailleurs de vérifier qu’il n’y a pas de trou dans la paroi extérieure du bassin et à propos de la menace de ce qu’on peut ou va retirer son poisson avec le seau.

            C’est François Morel qui a attiré mon attention sur le fait que cette « fomentation mythique » venait, sur fond d’angoisse, s’élaborer à partir d’un impossible structural où la castration est interprétée comme mort et nomination.

            C’est en cela que le rapprochement avec ce que Lacan énonce à partir de l’analyse du cas de phobie du petit Hans est pertinent, en ce qui concerne la fonction du mythe individuel comme « fonction de solution dans une situation fermée en impasse » (Séminaire sur La relation d’objet , leçon du 15 mai 1957, P.330) dont l’élaboration permet « le progrès mythique » ( ibid. leçon du 8 mai 1957, P.118) : « (le mythe individuel) consiste en somme à faire face à une solution impossible par l’articulation successive de toutes les formes d’impossibilité de la solution.

            C’est en cela que la création mythique répond à une question. Il parcourt le cercle complet de ce qui se présente à la fois comme ouverture possible et comme ouverture impossible à prendre. Le circuit étant accompli, quelque chose est réalisé, qui signifie que le sujet s’est mis au niveau de la question. »( ibid. P.330).

            Cet impossible structural, en ce qui concerne le circuit des observations de Jean autour du bassin, tient en ce que le petit poisson vient en la place de ce qui se nomme au prix d’être mort, figuré dans cette opposition où d’un côté sa grand-mère se préoccupe de vouloir lui faire nourrir les poissons, et de l’autre côté son grand-père veut lui faire nommer des poissons morts qu’ils ont pêchés et prélevés dans la mer.

            Toutes les observations de Jean consistent à métaboliser l’angoisse corrélée à la question de la jouissance de l’Autre, la menace de dévoration du petit par le gros et la Mère-toute, faire usage en va-et-vient de la fonction du trou et faire son trou dans l’Autre, circuler et pouvoir se cacher, et articuler quelque chose de la fermeture et de la coupure, dans la question de la fonction du robinet.

            A côté du tuyau ouvert ( sorte de gouttière en zinc par où l’eau coule perpétuellement dans le bassin), il y a ce robinet coudé où est accroché un seau. C’est dans le Séminaire sur L’angoisse de 1962-63 qu’est développée par Lacan ( a contrario d’une expérience de Piaget) dans la leçon du 12 juin 1963, illustrant l’idée « que l’inconscient est essentiellement effet du signifiant » (P.359), la fonction de fermeture introduite par le robinet. « Un robinet, c’est fait pour fermer. Il suffit qu’une fois, du fait d’une grève, vous deviez ne plus savoir à quel moment la pression doit revenir pour savoir que, si vous l’avez laissé ouvert, c’est plein d’inconvénients, qu’il convient donc qu’il soit fermé même quand il n’y a pas de pression. »(P.358)... « ce qu’il y a pour un enfant, dans un robinet comme cause, ce sont les désirs que, chez lui, le robinet provoque, à savoir que, par exemple, ça lui donne envie de faire pipi ou, comme chaque fois qu’on est en présence de l’eau, qu’on est, par rapport à cette eau, en vase communiquant et que ce n’est pas pour rien que, pour vous parler de la libido, j’ai pris cette métaphore de ce qui se passe entre le sujet et son image spéculaire. »(P.358).

            « ...le robinet se trouve, une fois de plus, à sa place de cause, c’est à dire au niveau aussi de la dimension phallique, comme ceci qui introduit nécessairement que le petit robinet est quelque chose qui peut avoir rapport avec le plombier, qu’on peut dévisser, démonter, remplacer, etc..., c’est - j »  (P.359). « (Tout ceci permet) de saisir vraiment in statu nascendi le premier jeu du signifiant dans ces monologues hypnopompiques du très petit enfant à la limite de deux ans, et d’y saisir (...) sous une forme fascinante le complexe d’Oedipe lui-même d’ores et déjà articulé, donnant ici la preuve expérimenta-le de l’idée que j’ai toujours amenée devant vous que l’inconscient est essentiellement effet de signifiant. »(P.359)

 

 

 

            C’est après avoir relu le paragraphe consacré à la description du bassin que je me suis aperçue que le rythme et la structure de ces phrases étaient configurés en résonnance avec les périodes du poème d’Arthur Rimbaud Le dormeur du val ( octobre 1870), illustrant inconsciemment cette intuition de ce que la castration était bien interprétée ici, par Jean, en terme de mort.

                        « C’est un trou de verdure où chante une rivière

                        Accrochant follement aux herbes des haillons

                        D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,

                        Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

 

                        Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

                        Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

                        Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,

                        Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

 

                        Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

                        Sourirait un enfant malade, il fait un somme :

                        Nature, berce-le chaudement : il a froid.

 

                        Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

                        Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

                        Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. »

 

            Cet entretien m’a certainement délogée d’une conception idéalisée de l’aquarium de la maison verte où les enfants seraient en (mini-)société comme des poissons dans l’eau ; d’une conception idéalisée du rôle du bassin et de l’attrait pour l’eau dans les jeux des enfants qui cherchent à vider l’eau avec une pelle, remplir une casserole, boire cette eau, jeter dans l’eau des ballons qui flottent et des bonshommes qui tombent au fond, depuis que je me suis aperçue que ce lieu tranquille, lieu de prédilection de leurs observations, recouvrait la fureur des pulsions silencieuses où les placides poissons rouges s’acharnaient à dépecer des escargots jetés au fond et que ce spectacle sans doute, plus que leurs ronds dans l’eau, fascinait les enfants et leurs parents.

            Enfin ce signifiant de « tuile » survenant lors de l’évocation de ces tuiles prises sur le tas que j’avais d’abord dactylographié « sur le toi », m’a fait arrêter l’entretien, me disant que je me devais aux autres , que Jean avait dit tout ce qu’il voulait dire, avec l’impression éprouvante que ce temps avait été très long. Au vrai c’était bien du côté de l’analyste en place de a que s’inscrivait la chute de cette tuile. Sur ce, je levai la séance.

 

Bibliographie

-Jacques LACAN, Séminaire sur La relation d’objet de 1956-57, Editions du

Seuil.

-Jacques LACAN, Séminaire sur L’angoisse de 1962-63, publication hors commerce de l’Association freudienne internationale.

-Gérard NEYRAND,A l’écoute de l’enfant, thèse sur les maisons vertes, Juin 1994, Fondation de France.

(Et bien sûr les ouvrages de Françoise DOLTO, les témoignages de Denis VASSE sur le « jardin couvert » de Lyon, de Caroline ELIACHEFF sur le travail d’analyste avec les tout-petits et de Myriam SZEJER sur l’écoute analytique en maternité).


* Ce terme , nom de la 1ère Maison Verte fondée en 1971 à Paris  par Françoise Dolto, est utilisé ici comme nom générique.