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03.12.2000 LE 5ème POISSON Préambule
Pendant plusieurs années je n’ai pas pu accepter de parler de ceux
dont la dignité de sujet vaut ce respect que jamais ils ne soient parlés comme
des cas. Les catégories médicales mais aussi la mise à distance et l’instrumentalisation techno-scientifique, l’arrogance
universitaire, me font horreur. « Il me faut 15 schizophrènes pour lundi
matin » annonça une chercheuse ès DSM IV dans le service d’hôpital où
travaille une amie et où j’ai travaillé. Mais de quoi, de qui et comment
parle-t-on en ces nomenclatures où épingler, étiqueter, enfermer,
sadiser l’autre pour une bonne cause sinon pour son bien (cf. page 25,
commentaire sur la ‘schadenfreude’, in Séminaire 1977-78 de Lucien Israël
sur la pulsion de mort, p.25).
Et j’ai changé. Par expérience de
ce que les ravages sont plus le fait du non-dit que du dit. Ensuite parce
qu’il ne s’agit plus de dits mais de dire. Enfin parce que soutenir ce dire
quand je prends la parole, c’est restituer quelque chose d’une écoute qui
ne m’appartient pas dans l’exclusivité et qui m’a menée aux réflexions
que je désire vous confier, la question ayant été pour moi de chercher
comment parler de clinique sans la dénaturer.
Donc il ne s’agit pas de patients
ni d’analysants, ni même d’enfants et d’accueillants en général
puisque, comme me dit un enfant, « Ils ont tous des noms ces gens-là. »
Nous l’appellerons Jean.
Cela faisait dix jours que le cahier de liaison portait la question
intriguée : « Qui a apporté le 5ème poisson ? ».
D’autres messages s’accumulèrent concernant les devis des travaux, les
financements, les réunions, les actes de candidature : nous avions tourné
la page.
Jean arriva vers 16 heures à la
Maison Verte*
accompagné de ses deux grand-parents et d’un sac en plastique finalement
recueilli par sa grand-mère. Jean puis ses grand-parents m’annoncèrent en
choeur qu’ils avaient apporté de quoi nourrir les poissons. Un peu affolée,
je pensai à la dame du premier étage qui couvrait portes et volets de messages
à la craie blanche : « Pensez à éteindre la lumière »,
« Fermez la porte », « Pas de mégots dans le jardin »
et surtout « Ne rien donner aux poissons ». Se méprenant sur ma réticence,
le grand-père me rassura : « C’est de la vraie nourriture pour
poissons, achetée exprès chez le marchand, c’est pas du pain ou quelque
chose comme ça. »
Je crois bien que Jean ne donna rien à manger aux poissons mais bien
plutôt les observa et me parla. Il m’annonça qu’il avait apporté un
poisson de sa maison. C’était donc lui ! Il me demanda de venir le voir
et me précéda vers le bassin. Il se pencha et le montra fièrement du doigt :
« C’est lui, le petit. » Virevoltant vivement, un petit poisson
rouge évoluait parmi quatre autres de plus grande taille dont un mastodonte
nettement plus gros que tous les autres.
C’était, adossé contre le mur du
jardin, un bassin en pierre en deux compartiments aux allures de lavoir où
coulait perpétuellement un filet d’eau tombant d’une sorte de gouttière au
dessus du plus petit des deux bacs également surmonté d’un robinet fermé
sur un tuyau coudé auquel était accroché un seau.
Appuyé contre le rebord en pierre,
Jean continuait de regarder son petit poisson évoluer parmi les autres poissons
rouges. J’étais à côté de lui ; de l’autre côté son grand-père
nous avait rejoints, se montrant attentif, disponible pour son petit-fils et
bienveillant. Soudain inquiet, Jean se tourna vers moi : « Dis, le
gros, il ne va pas manger le petit ? » Je lui dis que normalement non
mais qu’il y avait des espèces de poissons qui mangeaient d’autres
poissons. Est-ce qu’il en avait vu ?
Mais Jean ne parlait pas des moeurs
des poissons et il savait que je l’entendais. Continuant ses observations et
suivant son idée, il me désigna du doigt un trou situé en bas de la cloison
entre les deux bassins et se retourna, à nouveau inquiet : « Tu as
vu le trou ? Est-ce que les poissons peuvent passer dans ce trou ?
Est-ce qu’il est trop petit ? » Le petit poisson rouge se
positionna au ras du fond du bassin, se présenta devant l’ouverture et se
coucha vivement à plat sur le côté le temps de passer par le trou dans le
petit bassin. Jean était silencieux et tout à ses réflexions.
Puis m’attrapant par le bras il me
demanda de venir avec lui voir le côté extérieur du petit bassin de gauche où
était son poisson et se pencha anxieusement vers le bas du muret :
« Il n’y a pas d’autre trou, hein, de ce côté-là ? »
Rassuré de ses constatations il revint s’appuyer contre le bord au milieu du
bassin, observant le plus petit poisson passer d’un bac dans l’autre et
circulant au milieu des autres poissons.
La conversation devenait
difficilement supportable pour le grand-père qui écoutait son petit-fils me
parler avec patience et toujours la même disponibilité bienveillante, mais ne
comprenait pas que nous semblions Jean et moi savoir précisément de quoi il était
question et que je fasse droit avec le plus grand sérieux à cette gravité
philosophique inattendue. Au vrai il savait lui aussi inconsciemment de quoi
nous parlions au fond puisqu’il essaya de détourner la conversation :
« Tu lui dis à la dame tous les poissons que tu connais ? Il y a les
mulets - les loups - les bars- et puis... ? » Son petit-fils répétait
consciencieusement en écho chaque nom proposé mais ne continua pas la série.
Revenant à sa réflexion, Jean me
dit : « Tu as vu, il y a un robinet. » A nouveau inquiet, il me
demanda à quoi servait le seau. Je lui dis que je ne savais pas mais que peut-être
la dame qui habitait au premier et s’occupait du jardin y prenait de l’eau.
Jean insista : « Est-ce que tu crois que le seau c’est pour enlever
les poissons ? »
Le grand-père intervint à nouveau : « Tu lui dis à la dame
ce que tu en fais des poissons quand tu vas à la pêche avec moi ? Comment
tu les pêches avec une canne ? » Se détournant du bassin, oui, Jean
se souvenait des parties de pêche avec son grand-père.
Puis il se remit à observer les
poissons en silence. Je restai à côté de lui. Il me désigna trois tuiles
dans l’eau appuyées par le haut contre l’arrière du bassin. « C’est
des tuiles ? Maman m’a dit qu’elles étaient en trop pour le toit et
qu’on les a prises sur le tas là-bas. Tu vois ? Tu as vu, il peut se
cacher. » Le petit poisson nageait derrière les tuiles comme dans un
tunnel.
J’étais consciente d’avoir
participé à un moment exceptionnel, un temps où s’élaborait à travers ces
quelques paroles une théorisation de la sexualité, de la sexuation, des
relations intra-familiales et de l’organisation du monde.
Cet enfant de 3 ans a eu l’initiative de l’entretien du début à la
fin. J’étais limitée par le fait de m’interdire de poser d’autres
questions , en référence à une conception de l’accueil où, travaillant
avec le dispositif mis en place, l’analyste écoute une parole , intervenant
pour apporter des mots lorsque l’enfant dit cette parole avec son corps . Je
ne sais donc rien du contexte ni de la situation familiale , par exemple
lorsque la mère est évoquée. Telle est à mon idée une des implications de
l’anonymat garanti dans ce lieu.
Apporter le 5ème poisson
m’évoque la problématique fréquente où apporter quelque chose de sa
maison, laisser une trace (comme une petite fille collant une image de sorcière
sur le miroir) ou vouloir au contraire emporter quelque chose de la maison verte
( ex. des pièces de puzzle rapportées prélevées sur plusieurs lieux différents) ;
ou s’approprier le lieu (ex. mamans venant planter des fleurs ) ou s’y
attarder (ex.revenir chercher quelque chose oublié après la fermeture).
Mais apporter le 5ème
poisson se situe aussi à un autre niveau par rapport au fonctionnement de cette
maison verte où le bassin est un favori des enfants ; or l’usage du
jardin est une tolérance et celui-ci ne fait pas partie de nos locaux :
d’où l’angoisse de l’analyste qui gère en équipe les problèmes de
voisinage. Ce tout petit poisson avait donc fait une entrée à la fois discrète
et remarquée et l’acte en était inscrit dans le cahier de liaison sous forme
d’une question restée sans réponse jusqu'à l’arrivée de Jean accompagné
de ses grand-parents et arborant le sac en plastique contenant de quoi « nourrir
( mon/ton/son) poisson » selon qu’il fut décliné successivement par
chacun des 3 protagonistes.
C’est donc par un acte transgressif
par rapport à la loi régulant le fonctionnement de cette maison verte où la
castration interne au dispositif (i.e. pas de jouet apporté de chez soi / pas
de jouet emporté chez soi comme dans une ludothèque ) est bordée par les
injonctions surmoïques de la voisine, que Jean apporta le petit poisson frétillant
chargé entre autres de le représenter.
Chargé de le représenter, en
particulier dans sa dimension sexuelle, mais je crois qu’il faut se garder
d’établir une équivalence psychologisante. Tout comme le cheval dans
la phobie du petit Hans, ce poisson vient tel un signifiant à une certaine
place où un signifiant manque. Tant par sa mobilité que par le fait que rien
ne vient arrêter les associations de Jean , c’est le mouvement de ce
transfert , cette (re)mise en circulation , qui permet à l’enfant un travail
de symbolisation, d’effectuer ces
opérations de langage là où était
l’angoisse corrélée à la jouissance de l’Autre.
Il ne s’est pas passé non plus
quelque chose du côté de la signification mais, tant que j’ai pu supporter
de ne pas (chercher à) comprendre, une communication et un échange. A
l’instar du « cheval d’angoisse »
pour le petit Hans (Lacan, Séminaire 1956-57 sur La relation d’objet,
leçon du 8 mai 1957), le petit poisson est un signifiant « insignifiant »
qui joue le rôle d’un pôle organisateur pour les éléments qui composent « son
monde » (ici la constellation familiale dont : la mère évoquée
et les deux grand-parents présents), ce pôle « d’un
signifiant qui servira de support à toute la série des transferts, c’est à
dire au remaniement du signifié selon toutes les permutations possibles du
signifiant.(...) Le signifiant sera à la fin différent de ce qu’il était au
début . »(P.306). A l’inverse, « Jones
cherche du côté du signifié, ce qui l’amène à trouver que tout est dans
tout . »(P.306). Ce signifiant a ici « sa
fonction la plus profonde - il joue un rôle de soc, dont la fonction est de
refondre de façon nouvelle le réel. »(P.307).
Tel est donc le travail de
remaniement effectué en ces opérations signifiantes dans les associations
dont le champ ( P.318) est «
le texte de ce bain de langage dans lequel (Jean) est immergé ».
Jean était venu nourrir « son »
poisson mais, ayant laissé le sac en plastique à sa grand-mère, il ne l’a
pas nourri . M’ayant conviée à ses côtés à venir le voir, il l’a observé
et m’en a parlé. Il ne l’a pas non plus nommé autrement que de son nom générique
(« poisson ») et même, simplement, en termes de places et de qualités,
c’est à dire « le petit » par opposition au « gros ».
Et malgré la bonne volonté manifestée à répéter en écho le nom des
poissons qu’il connaissait, il ne continue pas la série amorcée par son
grand-père, aucun de ces noms ne pouvant s’ajuster à combler la place où le
signifiant manque, cette place où vient s’inscrire comme
- j le petit poisson transgressif hors du lieu de l’Autre. Ce petit
poisson étant non pas acheté spécialement mais retiré de l’ensemble de
ceux qu’il avait chez lui, de la même façon , comme le lui rappelle son
grand-père, que ceux qu’il a péchés ont été retirés de la mer. Jean
s’inquiète d’ailleurs de vérifier qu’il n’y a pas de trou dans la
paroi extérieure du bassin et à propos de la menace de ce qu’on peut ou va
retirer son poisson avec le seau.
C’est François Morel qui a attiré
mon attention sur le fait que cette « fomentation
mythique » venait, sur fond d’angoisse, s’élaborer à partir
d’un impossible structural où la castration est interprétée comme mort et
nomination.
C’est en cela que le rapprochement
avec ce que Lacan énonce à partir de l’analyse du cas de phobie du petit
Hans est pertinent, en ce qui concerne la fonction du mythe individuel comme
« fonction de solution dans une situation fermée en impasse »
(Séminaire sur La relation d’objet , leçon du 15 mai 1957, P.330)
dont l’élaboration permet « le
progrès mythique » ( ibid. leçon du 8 mai 1957, P.118) : « (le
mythe individuel) consiste en somme à faire face à une solution impossible par
l’articulation successive de toutes les formes d’impossibilité de la
solution.
C’est en cela que la création
mythique répond à une question. Il parcourt le cercle complet de ce qui se présente
à la fois comme ouverture possible et comme ouverture impossible à prendre. Le
circuit étant accompli, quelque chose est réalisé, qui signifie que le sujet
s’est mis au niveau de la question. »(
ibid. P.330).
Cet impossible structural, en ce qui
concerne le circuit des observations de Jean autour du bassin, tient en ce que
le petit poisson vient en la place de ce qui se nomme au prix d’être mort,
figuré dans cette opposition où d’un côté sa grand-mère se préoccupe de
vouloir lui faire nourrir les poissons, et de l’autre côté son grand-père
veut lui faire nommer des poissons morts qu’ils ont pêchés et prélevés
dans la mer.
Toutes les observations de Jean
consistent à métaboliser l’angoisse corrélée à la question de la
jouissance de l’Autre, la menace de dévoration du petit par le gros et la Mère-toute,
faire usage en va-et-vient de la fonction du trou et faire son trou dans
l’Autre, circuler et pouvoir se cacher, et articuler quelque chose de la
fermeture et de la coupure, dans la question de la fonction du robinet.
A côté du tuyau ouvert ( sorte de
gouttière en zinc par où l’eau coule perpétuellement dans le bassin), il y
a ce robinet coudé où est accroché un seau. C’est dans le Séminaire sur L’angoisse
de 1962-63 qu’est développée par Lacan ( a contrario d’une expérience de
Piaget) dans la leçon du 12 juin 1963, illustrant l’idée « que
l’inconscient est essentiellement effet du signifiant » (P.359), la
fonction de fermeture introduite par le robinet. « Un robinet, c’est fait pour fermer. Il suffit qu’une
fois, du fait d’une grève, vous deviez ne plus savoir à quel moment la
pression doit revenir pour savoir que, si vous l’avez laissé ouvert, c’est
plein d’inconvénients, qu’il convient donc qu’il soit fermé même quand
il n’y a pas de pression. »(P.358)... « ce
qu’il y a pour un enfant, dans un robinet comme cause, ce sont les désirs
que, chez lui, le robinet provoque, à savoir que, par exemple, ça lui donne
envie de faire pipi ou, comme chaque fois qu’on est en présence de l’eau,
qu’on est, par rapport à cette eau, en vase communiquant et que ce n’est
pas pour rien que, pour vous parler de la libido, j’ai pris cette métaphore
de ce qui se passe entre le sujet et son image spéculaire. »(P.358).
« ...le
robinet se trouve, une fois de plus, à sa place de cause, c’est à dire au
niveau aussi de la dimension phallique, comme ceci qui introduit nécessairement
que le petit robinet est quelque chose qui peut avoir rapport avec le plombier,
qu’on peut dévisser, démonter, remplacer, etc..., c’est -
j »
(P.359). « (Tout ceci permet) de
saisir vraiment in statu nascendi le premier jeu du signifiant dans ces
monologues hypnopompiques du très petit enfant à la limite de deux ans, et
d’y saisir (...) sous une forme fascinante le complexe d’Oedipe lui-même
d’ores et déjà articulé, donnant ici la preuve expérimenta-le de l’idée
que j’ai toujours amenée devant vous que l’inconscient est essentiellement
effet de signifiant. »(P.359)
C’est après avoir relu le paragraphe consacré à la description du
bassin que je me suis aperçue que le rythme et la structure de ces phrases étaient
configurés en résonnance avec les périodes du poème d’Arthur Rimbaud Le
dormeur du val ( octobre 1870), illustrant inconsciemment cette intuition de
ce que la castration était bien interprétée ici, par Jean, en terme de mort.
« C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. »
Cet entretien m’a certainement délogée
d’une conception idéalisée de l’aquarium de la maison verte où les
enfants seraient en (mini-)société comme des poissons dans l’eau ;
d’une conception idéalisée du rôle du bassin et de l’attrait pour l’eau
dans les jeux des enfants qui cherchent à vider l’eau avec une pelle, remplir
une casserole, boire cette eau, jeter dans l’eau des ballons qui flottent et
des bonshommes qui tombent au fond, depuis que je me suis aperçue que ce lieu
tranquille, lieu de prédilection de leurs observations, recouvrait la fureur
des pulsions silencieuses où les placides poissons rouges s’acharnaient à dépecer
des escargots jetés au fond et que ce spectacle sans doute, plus que leurs
ronds dans l’eau, fascinait les enfants et leurs parents.
Enfin ce signifiant de « tuile »
survenant lors de l’évocation de ces tuiles prises sur le tas que j’avais
d’abord dactylographié « sur le toi », m’a fait arrêter
l’entretien, me disant que je me devais aux autres , que Jean avait dit tout
ce qu’il voulait dire, avec l’impression éprouvante que ce temps avait été
très long. Au vrai c’était bien du côté de l’analyste en place de a
que s’inscrivait la chute de cette tuile. Sur ce, je levai la séance. Bibliographie -Jacques LACAN, Séminaire
sur La relation d’objet de 1956-57, Editions du Seuil. -Jacques LACAN, Séminaire
sur L’angoisse de 1962-63, publication hors commerce de l’Association
freudienne internationale. -Gérard NEYRAND,A
l’écoute de l’enfant, thèse sur les maisons vertes, Juin 1994,
Fondation de France. (Et bien sûr les
ouvrages de Françoise DOLTO, les témoignages de Denis VASSE sur le « jardin
couvert » de Lyon, de Caroline ELIACHEFF sur le travail d’analyste avec
les tout-petits et de Myriam SZEJER sur l’écoute analytique en maternité).
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Ce terme , nom de la 1ère Maison Verte fondée en 1971 à Paris
par Françoise Dolto, est utilisé ici comme nom générique.
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