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Destin et avenir

Eric Costers

 

Les thèmes que je prétends aborder aujourd'hui devant vous (1) - le destin et l'avenir - se prêtent facilement aux déclarations péremptoires. Si je tombe dans ce travers, je vous prie au contraire de n'y voir d'abord que maladresses de ma part. Maladresses qui ne s'excusent pas d'être précautions oratoires.

A ne pas rester donc sur le versant anecdotique, ce qui est un autre nom pour ce qui vaut pour tous, n'implique pas que je vous invite à ne pas vous y aventurer muni d'une boussole. A défaut d'indiquer le nord de chacun, celle-ci se présente comme un énoncé de Lacan : " Qu'on dise reste oublié derrière ce qui se dit dans ce qui s'entend " (2).

Les diseurs de bonne aventure...

Si, dans son " bon usage ", le terme " aventure " convient au particulier et présage de quelques risques à s'y faire guili-guili, nous n'entendons plus aujourd'hui comme jadis qu'il peut s'agir dans l'aventure de ce qui ne manquera pas d'arriver, de ce qui doit arriver (3).

Cette impasse de l'aventure n'est pas celle prédite par les diseuses de " bonne aventure " des temps anciens mais elle est, en définitive, celle où la parole d'un sujet s'engouffre. Elle s'y engouffre en réponse d'une parole qui le précède et l'institue comme sujet. De ne rien vouloir savoir de cette impasse, le sujet y substitue, par exemple, la mise en scène de son insatisfaction ou de son impuissance. Insatisfaction, impuissance seraient à prendre, ici, comme synonymes de ce que Lacan appelle le manque-à-être du sujet de la parole.

Ce qui doit arriver est-ce cela l'avenir ? est-ce cela le destin ? Remarquez que cette double question présuppose, contre les dictionnaires usuels, que l'avenir n'est pas un autre mot pour le destin.

L'avenir d'un sujet ne s'équivaut pas à son destin. Voilà le thème de notre exposé.

C'est tout aussi bien de cette confusion - qui procède d'un oubli redoublé - que nous pouvons entendre cette annonce récente d'une nouvelle émission sur RTL consacrée à la voyance. Que cette émission s'intitule " Horizons " nous indique assez bien sa dimension imaginaire propre à répondre, comme l'a déclaré le responsable des programmes, " aux aspirations de beaucoup de gens en manque de repères sur leur vie et leur avenir ". Et qu' un grand journal bruxellois, dans un article consacré aux mille et une façon de souffrir de la crise, proclame, qu'aujourd'hui, les jeunes tombent malade de leur avenir, nous rappelle la dimension tragique de notre époque contemporaine. Dimension étalonnée, par les sociologues, à la fréquence des suicides chez les jeunes. Cette fréquence, qui n'a jamais été aussi haute, semble-t-il, que ces dernières années, s'y trouve corrélée de l'augmentation importante du chômage dans leurs rangs.

A telle enseigne que la pertinence même du travail comme valeur se trouve être remise en question dans un article récent du journal Le Monde.

Il n'en reste pas moins que, le travail, en lequel il faut souligner une activité non réduite à l'emploi - au plein emploi comme on dit - est une des composantes fondamentales du malaise dans nos sociétés humaines.

Et d'abord en ceci que, le travail, comme concept, participe pour une part décisive au sentiment de citoyenneté du sujet.

La modernité contemporaine est tragique non seulement du fait que le discours politique actuel, cadenassé par les lois du marché, méconnaît que le travail n'est pas une catégorie qui relève de communauté d'hommes et de femmes mais qu'elle relève du sujet de la parole en tant que son travail c'est sa vie même, mais plus encore, je fais l'hypothèse que la tragédie contemporaine c'est de penser l'avenir sans le destin. L'avenir se trouve " rapté " d'être pensé sans ce qui définit l'humain par ce qui est son destin même : d'être sujet de l'inconscient.

...et des lecteurs de la mauvaise rencontre

N'étant ni un homme politique, ni un philosophe et encore moins un artiste ce n'est pas de ces lieux-là que je veux vous faire part aujourd'hui de ce à quoi m'a conduit de penser l'avenir avec le destin. Pour cette esquisse, je parle, ici, du champ ouvert et nommé par Freud : la psychanalyse. J'en parle d'en avoir reconstruit, de ses conséquences, quelques bouts jusqu'à me mettre à cette place d'offrir pour un autre l'invention freudienne. L'invention de Freud n'est pas d'avoir découvert l'inconscient, c'est de lui adjoindre un psychanalyste.

Je postule que la psychanalyse telle que Lacan en a relancé le pari avec son "retour à Freud" recèle peut-être une alternative à l'impasse que constitue pour le sujet l'adaptation à la réalité collective. Peut-être, disais-je, car cette alternative est contrainte de ce que, comme le dit Lacan : " ni du côté de la nature, de sa splendeur ou de sa méchanceté, ni du côté du destin, la psychanalyse ne fait de l'interprétation une herméneutique, une connaissance, d'aucune façon, illuminante ou transformante " (4). .

Cette pratique, qui à l'inconscient d'un sujet inaugure son irruption d'être adressée à un psychanalyste, rend compte de ceci que ce n'est pas, comme l'historien Pierre Nora (5)le prétend, l'incertitude de l'avenir qui rend le passé opaque au sujet. Au contraire, c'est, pour un sujet, l'opacité de son passé qui désémantise son avenir, qui le vide de tout projet et le fixe dans l'errance. Cette opacité du passé prive du même coup le sujet de l'accès à son destin. Pourquoi ? Parce que le destin est déterminé par ce que la mythologie grecque désignait par les oracles. Dans notre jargon de psychanalystes on dirait que le destin est déterminé par le signifiant.

Oracle

Alors, de quoi s'agit-il avec ces oracles ? Pire, qu'est-ce que ce signifiant ? Limitons-nous, ici, en cette fin d'après-midi, à n'y entendre que la trace, la marque, d'une parole qui précède et conditionne l'institution du sujet. Ce n'est qu'à cette condition fondatrice que le sujet a un avenir. Un avenir qui s'en trouve d'ores et déjà programmé, quelles qu'en soient les formes dont il l'imagine. Mais le programme(6). a ses variantes. Celles-ci s'accommodent de ce qui apparaît comme le hasard de nos rencontres. Les rencontres bonnes ou mauvaises qui balisent les trajets particuliers d'un sujet, c'est ce que les grecs désignaient jadis par la tukhè. C'est la tukhè qui oriente l'exécution du programme dans une de ses variantes.

Que le destin du sujet soit scellé par le signifiant, c'est ce que démontrent ses rêves, ses mots d'esprit, ses actes manqués, ses lapsus, ses symptômes et jusqu'aux traits exigibles pour un objet, d'être, par lui, aimé, voire désiré. Cette série de phénomènes, la psychanalyse la range sous la rubrique des manifestations de l'inconscient. Dire avec Lacan, à la seule lecture de la Traumdeutung, " La Sciences des rêves " de Freud, que l'inconscient est structuré comme un langage, c'est une autre manière de dire que le destin du sujet est scellé par le signifiant. C'est-à-dire que tout sujet est habité d'une combinatoire signifiante qui, à son insu, lui permet certains chemins et lui en interdit d'autres. A son insu, c'est-à-dire qu'à ses questions - ce qui est une autre façon de nommer son savoir - répond un silence. Ce silence, la psychanalyse l'a théorisé d'une part comme étant le silence des pulsions, d'autre part comme étant l'énigme du désir de l'Autre : que me veut-il ? Cette bipartition du silence, c'est aussi bien ce qui conduit à distinguer la jouissance du désir (7). Mais développer ceci nécessiterait un autre exposé.

L'avenir d'un sujet ne s'équivaut pas à son destin.

Ce qu'il me semble important de souligner aujourd'hui c'est que l'avenir d'un sujet est étroitement lié à la manière dont il va s'arranger avec le silence énigmatique de l'Autre. Cette manière de se taire, " de faire avec ", comme on dit, c'est ce qui du destin ne se résorbe pas dans l'avenir du sujet mais le traverse. C'est une première façon de dire que l'avenir d'un sujet ne s'équivaut pas à son destin.

Et bien, cette place du silence, le sujet l'occupe avec son fantasme.

C'est de cette aliénation structurale, de cette manière humaine d'occuper le réel, que le destin du sujet peut se concevoir. C'est-à-dire, pour un sujet, qu'il puisse arriver à rencontrer son destin. Qu'il puisse encore y arriver à l'heure, l'heure de la vérité comme on dit, tout destin ne s'y prête sans doute pas, même au seuil de la mort. Il y aurait tout un travail à faire pour montrer que c'est l'impossible de ce rendez-vous qui structure les tragédies antiques, alors que les tragédies de notre époque post-industrielle, nous qui sommes dans " l'après-Freud ", ne signent que des rendez-vous manqués ...

Destin du sujet et fantasme fondamental

Alors, quand je parle du sujet et de son fantasme, je désigne là ce que les psychanalystes appellent, dans leur jargon, le fantasme fondamental. C'est ce qui se rencontre au cours d'une analyse et dont l'abord conditionne le terme.

Paradoxalement, ce sont justement ce dont l'analysant ne se plaint pas et ce qu'il répugne le plus à dire - du moins chez le névrosé - qui donnent une voie d'entrée à ce fantasme fondamental. Plus précisément, c'est ce dire même (8)., qui donne forme au fantasme fondamental, et, par là, donne forme à ce qui, de ne pouvoir être lu, séparait le sujet de son être.

Ce qui ne pouvait être lu n'en était pas moins interprété par le sujet.

Cette interprétation c'est justement ce dont le sujet ne se plaint pas.

Les sirènes silencieuses du sujet.

C'est même ce qui l'aide souvent à s'endormir : ce qu'on appelle habituellement ses fantasmes, ses rêveries conscientes. Et, plus particulièrement celles qui accompagnent ses masturbations.

Ce dont le sujet ne se plaint pas, c'est sa petite boussole intime qui ne s'accommode de ce qui est proprement innommable - l'appel des sirènes - que pour donner du lest à son errance, à son manque-à-être. L'appel des sirènes c'est une métaphore pour l'énigme du désir de l'Autre lorsqu'il est interprété - c'est alors, à l'occasion, la voie ouverte au coup de foudre. C'est aussi ce qui derrière le voile silencieux des pulsions en découvre les bruits et la fureur.

Alors au sujet, sa boussole intime c'est son bien le plus cher. Mais parfois, la boussole se dérègle. Elle se dérègle, par exemple, lorsqu'elle a à se repérer dans un champ magnétique trop puissant : c'est-à-dire lorsque les modes de jouissances du sujet se trouvent chambardés. Voilà, les effets possibles de la tukhè : ça met le chambard dans ce qui avait permis au sujet d'oublier l'efficacité de tout programme quand il n'y a pas de virus qui lui montre l'aliénation de sa débrouillardise.

Il arrive que, la boussole, de ne plus indiquer le Nord, cela affole le sujet.

Cela peut l'affecter du seul sentiment qui ne trompe pas : l'angoisse. C'est par cette porte étroite, dont le sentiment d'inquiétante étrangeté est le prélude, qu'un sujet peut pousser celle d'un analyste.

De l'analyste il est attendu qu'il réponde par un acte qui ne fasse pas série avec " les marchands du temple " et autres vendeurs d'illusions que sont les astrologues et autres diseuses de bonne aventure, voire même avec d'autres " psy ". Les vendeurs d'illusions, Freud déjà ne les sous-estimait pas et reconnaissait leur efficacité ultime dans la Religion. Allez lire cet ouvrage de Freud qui s'intitule "L'avenir d'une illusion". Je n'en ferai pas d'analyse ici, mais le titre, à lui seul, devrait nous dessiller les paupières, et nous rappeler, accessoirement sans doute, que les illusionnistes ne sont pas sans avenir.

Titre auquel je ne peux m'empêcher d'associer le titre d'un autre ouvrage de Freud : Pulsions et destins des pulsions.

Les illusions, elles, ont d'autant plus d'avenir qu'elles prennent la forme d'un discours qui pour s'apparenter selon Freud à celui de la névrose obsessionnelle n'en dit pas moins la vérité du sujet. Une illusion n'est pas nécessairement une erreur, ni un délire. Ce qui caractérise une illusion, nous dit Freud, c'est qu'elle dérive de désirs humains. D'où il vient que, les illusions, ce sont aussi bien les points cardinaux de notre boussole intime. Les pulsions s'en moquent. Elles ne se soutiennent d'aucunes croyances, mais elles subissent des vicissitudes. Subir, c'est-à-dire que les pulsions, quels que soient les possibles finis de leurs détours, elles n'auront de cesse de converger vers une seule issue, celui de l'infini de leurs tours. De tourner en rond, en quelque sorte, leurs destinées ne se résolvent jamais que dans la même figure, qui devient, celle, de leur unique sort : l'extinction des feux, si je puis dire. C'est, en tout cas, le contraire d'un feu d'artifice dont l'usage est de conclure une fête, une rencontre heureuse.

Pour les pulsions il n'y a de sorts que malheureux. Pourquoi ?

Parce que les pulsions ratent leurs objectifs, ce qui assurent de leur permanence. Elles n'ont ni de jour, ni de nuit, disait Lacan (9). Les pulsions n'ont finalement pas d'autre avenir que celui désigné par ce que Freud discerne au-delà du principe de plaisir : la pulsion de mort. La pulsion de mort d'où dérivent toutes les autres pulsions.

Par où, il apparaît que le destin d'un sujet n'est pas homologue aux sorts de ses pulsions. Car, si, pour la pulsion, l'objet est finalement sans importance, pour le sujet du désir c'est tout le contraire ... Mais ça c'est une autre histoire ! C'est, en particulier, l'histoire de la cure psychanalytique dont le travail est de conjoindre avenir et destin du sujet pour autant que s'y déchiffre les effets de subversion du dire sur les spires de la pulsion : Wo es war, soll ich werden, là où c'était, je dois advenir.

Le destin du sujet

Le destin du sujet c'est ce qui du ratage des pulsions se trouvent métabolisé par une combinatoire non aléatoire de signifiants contingents : à savoir, ce que nous avons désigné tout à l'heure comme le fantasme fondamental. La catégorie du contingent désigne aussi bien ce qui d' être particulier à chaque sujet - son histoire - n'en garde pas moins la marque des ratages pulsionnels : c'est la marque du hors-sens. Ce qui peut encore s'exprimer techniquement pour la conduite de la cure psychanalytique : le fantasme fondamental ne s'interprète pas.

...et l'offre analytique.

L'analyste offre à un sujet la possibilité d'une rencontre : non celle de lui indiquer le pôle - vous vous souvenez de ce trésor que j'évoquais tout à l'heure quand je parlais de la boussole intime du sujet - mais de s'en servir autrement. S'en servir autrement ce n'est pas tout à fait du même acabit que ce " faire avec " que nous avions évoqué au début de notre exposé quand nous parlions du sujet en prise avec le silence énigmatique de l'Autre. Cette manière " de s'en servir autrement " c'est ce qui du destin se laisse traverser par le sujet pour l'avenir le meilleur, ou le pire, ou ... C'est une deuxième façon de dire que l'avenir d'un sujet ne s'équivaut pas à son destin.

La cure psychanalytique est une procédure de rencontre d'un sujet avec un destin. De ne pas être procédurale cette rencontre ne relèverait que du registre de l'adaptation : par exemple, elle amènerait le sujet à faire de son histoire un destin. Cette pétrification est aux antipodes de la visée de la cure psychanalytique.

C'est dire aussi que la psychanalyse n'est pas une théorie du destin de l' Homme. C'est une procédure. Une procédure radicale en ceci qu'elle ne se soutient d'aucun Idéal. C'est-à-dire, comme le disait fermement Lacan, que : " Nul doigt ne saurait s'y indiquer comme d'un être, divin ou pas. Nulle signature des choses, ni providence des événements " (10).

Ce qui laisse au sujet une chance non pas tant de venir à bout de la procédure , ce qui finit toujours par arriver, que de la conclure, ce qui ne présente pas toujours, loin s'en faut.

Et bien, concluons.

Si l'avenir de l'inconscient c'est d'être chiffrable, d'être rencontré dans la procédure analytique donne une chance au sujet d'en élaborer le chiffre. Et c'est bien l'irréductibilité de ce signifiant qui, pour le sujet, se présente comme une figure du destin. Reste au sujet d'en déduire une éthique : à savoir le choix de sa position face au désir de l'Autre. De la forme de ce choix et de son assomption dépendent le passage de l'analysant à l'analyste. Remarquons au passage que le mot " assomption " est à entendre étymologiquement. Nulle orientation de l'âme, nulle idée d'élévation du sujet vers des cieux immortels ne sont ici suggérées. Du latin adsumere, prendre avec soi, " assomption " se distingue radicalement de ce qu'un sujet prend sur soi de son manque-à-être, de ce qu'il s'assume comme on dit. A fortiori, prendre avec soi se distingue de prendre pour soi qui est le premier sens du verbe assumer. Car dans le prendre pour soi il y a, chez l'analysant, la volonté d'une reconnaissance qui ne se trouverait que trop dans l'identification à son analyste. Prendre avec soi est d'une autre trempe, si je puis dire. Nulle revendication, nul plaidoyer ne sont ici convoqués. Reste au sujet à inventer un style qui de lui être singulier ne sera que la mise qu'il aura su perdre de ce que sur son désir il ne cèda point ... Que ce style serve à la transmission de la psychanalyse, cela n'est pas exigible mais le bienvenu, s'il sait y faire ...

De conduire un sujet à cette lecture, c'est ce à quoi sert le psychanalyste, si de la lettre, il sait n'en être que le carbone que lui prête le sujet.

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BIBLIOGRAPHIE

1) Ce texte est issu d'un exposé qui s'est tenu à la Maison de la Culture de Charleroi , le 27 novembre 1993, dans le cadre d'une journée d'études organisée par des membres de l'ECF-Belgique dont le thème était " Marginalisation, délinquance, toxicomanie ... Entendons-nous nos jeunes ? "
2) L'étourdit in Scilicet 4, p. 5. Éditions du Seuil, 1973.
3) cfr. première définition de ce mot dans le Petit Robert [1969].
4) De la psychanalyse dans ses rapports avec la réalité (1967) in Scilicet 1, p. 52. Éditions du Seuil, 1968.
5) Cité par Régis Guyotat dans son article " Les grandes peurs de l'an 2000 " in Le Monde des DEBATS, n° 11 page 14. Septembre 1993.
6) Je renvoie vivement le lecteur aux usages que Jacques-Alain Miller fait de ce terme dans la remarquable conférence qu'il donna à Bruxelles pour l'ouverture de la Section Clinique de Bruxelles : Le programme de la psychanalyse in Quarto N° 37-38, pp 115 - 122. 1989
7) Du côté de la jouissance " je fais silence ", sileo, du côté du désir " je me tais ", taceo. (Je remercie, ici, Guy de Villers de m'avoir indiqué ces deux nuances que la langue latine nous offre.]
8) cfr. l'énoncé de Lacan donné au début de cet exposé.
9) Le séminaire, livre XI, p. 150. Éditions du Seuil, 1973
10 )De la psychanalyse dans ses rapports avec la réalité (1967) in Scilicet 1, p. 52. Éditions du Seuil, 1968.

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